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Etre en accord pour échanger du temps

« A côté de chez vous, il y a sûrement un bricoleur, ou une jeune professeure de piano , prêts à vous rendre service. Mais vous ne le savez pas forcément. C’est pour cette raison nous créons un réseau d’entraide, pour que chacun puisse faire profiter l’autre de son savoir-faire » explique Lætitia Jacob, responsable de l’Accorderie de Paris. Cette association propose à ses adhérents de mettre en commun et échanger des services, sans contrepartie financière, seulement du temps de travail. Elle est fondée sur deux principes. Une heure de travail donnée donne droit à une heure de service reçu et ce quelle que soit l’activité pratiquée, du repassage au dépannage informatique en passant par des cours de langue ou la garde d’enfants, etc. Les services sont échangés au sein de la communauté des adhérents, appelés « accordeurs », et pas seulement entre deux personnes. Quand un « accordeur » donne une heure de son temps, consacrée par exemple à la réparation de la plomberie chez un autre accordeur, il a alors droit à un service d’une heure, à prendre parmi l’ensemble des offres des adhérents de l’association. Ce système d’échange non monétaire crée non seulement du lien social mais représente, selon Laetitia Jacob, « un bon moyen pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion. »
Emission de solutions diffusion France 2 19h58, 23 mars 2012.