Image
Top
Navigation

Les noyaux d’abricot deviennent des gravillons

« Les noyaux de pêches et d’abricots produits par l’industrie agro-alimentaire sont soit incinérés, soit enfouis » expose Franck Janier-Dubry, P-DG de la société ardéchoise Phyto-Valor. Ces noyaux produits par milliers de tonnes en France peuvent pourtant être valorisés, et c’est la vocation de cette entreprise. Elle tire profit des qualités de cet éco-matériau, à la fois très dur et léger, pour proposer un substitut au traditionnel gravillon. Le produit est destiné aux aménagements paysagers et à la couverture des chemins. Le procédé ? Les noyaux de pêche et d’abricot sont nettoyés, séchés puis concassés. L’amandon est ainsi séparé des fragments de coque, qui sont alors érodés et arrondis, puis conditionnés. Selon Phytovalor, 900 tonnes de noyaux produisent 600 tonnes de bio-granulats et permettent de couvrir environ 22 000 mètres carrés. La société annonce une longévité d’au moins 15 ans pour son produit, avec une éventuelle demi-recharge tous les sept ans si l’endroit est très passant.
Emission de solutions, diffusion France 2, 20h30, 30 septembre 2012